BROUHAHA LES NEURONES
La particularité du village est de représenter le microcosme quasi parfait du microcosme humain — celui de notre société moderne, du moins dans sa version occidentale.
Un condensé d’opinions, de croyances, d’ego, de quêtes spirituelles et de bruits de fond, où chaque habitant rejoue à sa manière la grande comédie du monde. Il s’étend sur une vallée de connexions tordues, traversée par la rivière du Déjà-Dit. Les maisons s’y collent comme des pensées obsédantes, les murs bruissent de rumeurs, et les toits fument d’opinions mal digérées. La place centrale — la Synapse — est le lieu où tout le monde se retrouve pour commenter l’actualité, refaire le monde ou simplement vérifier qu’il existe encore quelqu’un pour les écouter.
On y échange des “je pense que”, des “il paraît que”, des “tu devrais voir ça”, qu’on jette en l’air comme des confettis pour ne pas affronter le silence.
Certains s’écoutent parler, d’autres s’écoutent penser ; rares sont ceux qui écoutent vraiment. Ici, tout le monde veut avoir raison.
Certains défendent leur vérité comme un drapeau, d’autres la vendent en petites fioles parfumées à la certitude.
Les uns s’accrochent à leurs croyances comme à une bouée, les autres les collectionnent comme des trophées spirituels. Parfois, un éclair de lucidité fend le ciel et éclaire tout le monde d’un seul coup.
Mais, très vite, quelqu’un sort un parapluie. C’est un drôle d’endroit, Brouhaha-les-Neurones : à la fois bruyant et vide, bavard et seul.
Dans ce village, le temps est d'une grande importance : le temps passé, le temps présent et le temps qu'il fait, modulant à loisir l'humeur des habitants.
La particularité du village est de représenter le microcosme quasi parfait du microcosme humain — celui de notre société moderne, du moins dans sa version occidentale.
Un condensé d’opinions, de croyances, d’ego, de quêtes spirituelles et de bruits de fond, où chaque habitant rejoue à sa manière la grande comédie du monde. Il s’étend sur une vallée de connexions tordues, traversée par la rivière du Déjà-Dit. Les maisons s’y collent comme des pensées obsédantes, les murs bruissent de rumeurs, et les toits fument d’opinions mal digérées. La place centrale — la Synapse — est le lieu où tout le monde se retrouve pour commenter l’actualité, refaire le monde ou simplement vérifier qu’il existe encore quelqu’un pour les écouter.
On y échange des “je pense que”, des “il paraît que”, des “tu devrais voir ça”, qu’on jette en l’air comme des confettis pour ne pas affronter le silence.
Certains s’écoutent parler, d’autres s’écoutent penser ; rares sont ceux qui écoutent vraiment. Ici, tout le monde veut avoir raison.
Certains défendent leur vérité comme un drapeau, d’autres la vendent en petites fioles parfumées à la certitude.
Les uns s’accrochent à leurs croyances comme à une bouée, les autres les collectionnent comme des trophées spirituels. Parfois, un éclair de lucidité fend le ciel et éclaire tout le monde d’un seul coup.
Mais, très vite, quelqu’un sort un parapluie. C’est un drôle d’endroit, Brouhaha-les-Neurones : à la fois bruyant et vide, bavard et seul.
Dans ce village, le temps est d'une grande importance : le temps passé, le temps présent et le temps qu'il fait, modulant à loisir l'humeur des habitants.